Le Français Valentin Rongier est revenu, par le biais de So Foot, sur son transfert à l’OM durant l’été de cette année 2019.
Lors du dernier mercato estival, le milieu de terrain avait vécu plusieurs jours animés. Au départ, Rongier pensait que les dirigeants de Marseille allaient réussir à acter sa venue avant le coup de sifflet final du marché des transferts. Finalement, le président Jacques-Henri Eyraud et consorts avaient galéré plus que prévu. Ils avaient validé sa venue… en tant que joker le 3 septembre. Par le biais de So Foot, Valentin Rongier a évoqué ce feuilleton difficile à vivre.
« Vers midi, c’est la délivrance. On n’avait pas dormi, on était sur les nerfs, et avec mon père on se prend dans les bras. On débarque donc à la Commanderie, contents, et là, tu vois la tête des gens… Ils tiraient une de ces tronches… » Rapidement, le Canari comprenait que le président du FC Nantes, Waldemar Kita, avait « changé l’offre » qu’il avait accepté au départ. C’était donc « reparti pour un tour » au grand dam de Rongier et son père.
Rongier a fait des efforts importants
A ce moment-là, les deux hommes pouvaient faire une seule chose : attendre. « De 15h30 à 23 heures on est là, dans un bureau, à attendre la fin des négos. C’était un sketch ! », a-t-il lâché. Pour faciliter la tâche des Phocéens, le footballeur âgé de 24 ans avait fait « les efforts financiers » requis. Par exemple, il avait « abandonné certaines primes pour permettre à l’OM d’avoir une meilleure trésorerie ». Avant la délivrance officielle, Valentin Rongier se préparait, notamment sur le plan mental, « à rentrer à Nantes ».
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