Saint-Etienne et Bordeaux s’affrontent ce samedi dans le Chaudron, à l’occasion de la 6e journée de Ligue 1. Malheur au vaincu.
Tandis que les cadors sont de sortie européenne cette semaine, deux clubs sont bien loin de ces préoccupations continentales : Saint-Etienne et Bordeaux, toujours à la recherche de leur premier succès cette saison. Respectivement 19e avec 3 points et 20e avec 2 points après cinq journées de championnat, ces deux écuries sont désormais bien loin de leur lustre d’antan, en constante régression depuis plusieurs années.
Saint-Etienne et Bordeaux, la victoire ou la crise
Le calendrier de la Ligue 1 les mettra face à face ce samedi au stade Geoffroy-Guichard, pour le compte de la 6e journée (coup d’envoi à 21 heures). Que faut-il attendre de ce grand classique du championnat de France entre Verts et Marine et Blanc ? Sans doute pas du grand spectacle au vu du niveau observé depuis le début de l’exercice, et sachant que chacune des équipes n’a marqué que 5 buts cette saison (17e attaque).
Pour ne rien arranger, les Bordelais possèdent également la plus mauvaise défense avec déjà 12 buts encaissés. Tandis que l’ASSE s’est montrée très discrète sur le marché des transferts faute de moyens financiers, les Girondins ont à l’inverse été actifs, sous l’impulsion de leur nouveau propriétaire Gérard Lopez, déterminé à remonter l’équipe dans le haut du classement. Mais le résultat n’est pas à la hauteur.
« On n’a pas le choix, ce sont les Girondins de Bordeaux. On ne va pas dire qu’on va se battre pour rester en Ligue 1 ! À partir de là, le seul objectif pour cette saison, c’est de rester dans la première moitié de tableau, et puis de voir comment on peut construire. C’est vrai que ça met de la pression sur tout le monde, y compris sur moi. Après, il faut faire le travail et faire en sorte que ça se réalise », avait annoncé l’ancien boss du LOSC lors de sa prise de pouvoir.
Mais pour l’heure, l’actualité du football en Ligue 1 est implacable : Bordeaux est très loin de ses objectifs. Saint-Etienne (où les présidents Roland Romeyer et Bernard Caïazzo cherchent toujours désespérément un repreneur) également. Malheur au perdant de ce match qui s’enfoncera un peu plus dans la crise sportive.
