Incroyable ! Iker Muniain a surpris tout le monde.
Après une carrière entière à l’Athletic Club, Muniain a donc pris une décision aussi forte que sincère. En effet, il a préféré décliner des offres faramineuses venues d’Arabie saoudite, pourtant très alléchantes sur le plan financier. À la place, il a choisi de suivre son cœur : son rêve avait un nom, une destination San Lorenzo de Almagro, en Argentine.
L’appel du cœur d’Iker Muniain
À 31 ans, Muniain aurait pu faire comme beaucoup d’autres : céder à la tentation de la fortune. Mais le football, chez lui, n’a jamais été qu’une affaire de passion. Dans le documentaire Pibe Muniain, diffusé sur Movistar+, l’ancien capitaine des Leones confie que ses modèles s’appellent Bielsa, Maradona, Messi. Des figures de l’émotion brute, du romantisme footballistique.
« Iker voulait vivre le football tel qu’on le ressent en Argentine : avec l’âme, avec la tribune, avec les tripes », confie un membre de son entourage.
San Lorenzo lui a ouvert les bras, malgré les doutes initiaux que son arrivée avait pu susciter. Aujourd’hui, il est capitaine et leader d’un groupe en reconstruction.
Déjà avant la finale de Coupe perdue en avril 2024, Muniain sentait que l’heure était venue de fermer le chapitre San Mamés. Un rôle devenu secondaire sous Ernesto Valverde, un vestiaire en pleine évolution, une envie d’autre chose. Il avait bien reçu plusieurs propositions du Golfe, certaines jugées « totalement indécentes » par la presse espagnole. Mais il a été clair avec ses représentants :
« Je ne pars pas pour l’argent. Ce n’est pas ce que je cherche à ce moment de ma vie. »
Avec San Lorenzo, Muniain veut vibrer une dernière fois, conquérir un titre, laisser son empreinte dans l’un des clubs les plus mythiques du continent. Une ambition personnelle mais aussi une quête presque spirituelle, comme le prolongement naturel d’une carrière marquée par la fidélité, la loyauté et la passion.
Comme le résume avec affection son ami Iñaki Williams et frère de Nico Williams :
« Ce qui anime Iker, ce n’est ni la gloire, ni les millions. C’est la passion, rien d’autre. »
